Restauration de la rosace du transept sud

La rose sud date de la fin de la Guerre de Cent Ans (vers 1451-1454).
Elle est à elle seule tout un programme.
Karine Boulanger la décrit ainsi : « Christ trônant et bénissant entouré des symboles des évangélistes - Signes du zodiaque - Vierge à l’Enfant - Rois musiciens - Anges et feuillages ».
La rose a été réalisée par André Robin et son atelier en même temps qu’il créait une nouvelle rose nord. Après plusieurs restaurations au XIXe siècle, une violente tempête l’endommagea gravement. Elle fut restaurée en 1905-1906 par Henri Carot qui en refit plusieurs panneaux, tout en respectant le style de l’œuvre.
- Au centre figure un Christ en majesté entouré des symboles des quatre évangélistes, que l’on nomme la « Maiestas Domini ».
- La partie haute comprend une très belle représentation des signes du zodiaque.
- Les rayons de la rose sont occupés par des feuillages magnifiques et très travaillés où lys et chardons s’entrelacent.
- La partie basse comporte des rois musiciens ainsi que les vieillards de l’Apocalypse.
- Le pourtour de la rose peuplé d’anges musiciens et d’anges tenant un phylactère, on obtient une représentation de la vision de l’Apocalypse racontée par saint Jean où un cortège d’anges acclame Dieu.
- Dans le rayon central de la partie basse, juste sous le Christ en majesté, trône une Vierge à l’Enfant . Elle tient une églantine ou une rose blanche, symbole de sa pureté.
La rose sud est conçue comme le complément de la rose nord (qui représente le Jugement dernier et les signes annonciateurs de la fin des temps).
Source : Les vitraux de la cathédrale d’Angers de Karine Boulanger, Corpus Vit.